À la découverte du bonheur dans les forêts du Jura
Le «sentier du bonheur» à Sornetan (BE) offre aux marcheurs la possibilité de réfléchir à ce qui les rend heureux. Un parcours méditatif et ludique de quatre kilomètres en pleine nature.
Photo: Un des panneaux sur le parcours
Par Laurence Villoz
«Le sentier propose une réflexion spirituelle largement ouverte à tous les publics et des activités qui stimulent les cinq sens», explique le pasteur Alain Wimmer, responsable de la formation au Centre de Sornetan, dans le Jura bernois. Le «sentier du bonheur» commence juste à côté de l’église. Les marcheurs sont guidés par de petites flèches sur quatre kilomètres. Une heure de promenade entre pâturages et forêts. Sur le parcours qui forme une boucle, huit postes comprennent des activités autour du texte biblique des Béatitudes (Matt. 5, 3-10). «Le choix s’est porté sur les Béatitudes, car nous cherchions un passage heureux, en lien avec le bonheur et la beauté du coin», précise Anne-Dominique Grosvernier, également formatrice au Centre de Sornetan.
Le synode jurassien plébiscite une presse protestante libre
Un point d’échange moins formel devrait désormais être introduit dans chaque ordre du jour de l’organe délibérant de l’arrondissement réformé jurassien. La formule a été inaugurée par une réflexion faisant suite à une polémique qui a touché le mensuel «Réformés».
Photo: Le temple de Sornetan CC(by-sa) Thierry A.
Par Joël Burri
«La presse protestante doit cultiver l’esprit critique et l’ouverture avec ambition et qualité», résume le rapporteur d’un petit groupe au Synode de l’arrondissement jurassien des Églises réformées Berne-Jura-Soleure. Les délégués, réunis samedi 26 mai à Sornetan (BE) ont été invités à un bref échange autour de la liberté de la presse protestante. Et c’est un consensus qui s’est dessiné dans l’assemblée en faveur de la liberté de la presse, y compris celle que les Églises financent.
Augmentation des sans-papiers établis dans le Jura bernois
Le Synode jurassien des Eglises réformées s’est réuni samedi 11 novembre à la salle communale de Sonvilier.
Photo: Vue de Sonvilier depuis les ruines du Château d’Erguël. CC(by-sa) Хрюша
Par Nicolas Meyer
En marge du Synode jurassien des Eglises réformées et des Assemblées générales du Centre de Sornetan et du Centre social protestant (CSP), samedi 11 novembre, une présentation du point de rencontre et de conseils de Bienne pour personnes sans-papiers et requérants d’asile exclus de l’aide sociale a été faite par Sylviane Zulauf Catalfamo. L’accueil se fait chaque mercredi après-midi. Des bénévoles préparent un goûter et distribuent des denrées alimentaires. Le service de consultation pour sans-papiers de Berne propose des entretiens individuels. Un espace neutre pour ces personnes qui vivent dans la crainte permanente d’être arrêtées et renvoyées dans leur pays. Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation des sans-papiers établis dans le Jura bernois. Ces personnes très discrètes se débrouillent tant bien que mal en travaillant au noir dans la restauration ou en faisant des ménages. Leur situation se complique si elles veulent se marier, si elles ont des enfants ou si elles désirent les scolariser. La collecte du culte synodal était destinée à soutenir le point de rencontre.
Rap et râpe à légumes au culte
Mobiliser tous les sens pour vivre sa foi, tel est le défi d’une série de cultes événements proposés dans le Vallon de Saint-Imier. Dimanche, c’est en préparant ensemble la soupe partagée après le culte que les paroissiens ont été invités à partir à la découverte de l’autre.
Par Joël Burri
«Nous vivons une époque où l’on a vite tendance à catégoriser les gens. Mais peut-être que nous partageons plus que l’on pense», tel était le message central du culte dimanche à Sonvilier (BE). Mais pour faire passer le message, les paroisses de l’Erguël ont déployé les grands moyens: une journée festive et décalée avec une prédication rappée et corvée de légumes pour les participants!
L’animal nous aide à développer le sens de l’émerveillement
Chiens, chevaux, cochons d’Inde ont accompagné les humains au culte samedi aux Reussilles, près de Tramelan (BE).
Par Joël Burri
«Une relation avec un animal, qui est à mon sens symbole de l’innocence, cela nous permet de vivre une expérience spirituelle», a expliqué la pasteure Françoise Surdez. «L’animal nous invite à développer notre sixième sens, le sens de l’émerveillement», a expliqué la pasteure qui prêchait samedi aux Reussilles sur le premier récit de création de la Genèse. Devant une assemblée composée d’une huitantaine d’humains, d’une vingtaine de chiens, de deux chevaux et de deux cochons d’Inde. Un mouton était excusé et l’on a même vu un crocodile... en peluche, parmi les fidèles.