Les Centres sociaux protestants romands cherchent à rajeunir leurs donateurs

Les Centres sociaux protestants romands cherchent à rajeunir leurs donateurs

A l’occasion du lancement de leur campagne 2018 sur le thème du renoncement aux soins médicaux faute de moyens, les CSP romands innovent dans leurs recherches de fonds
Des affiches disposées dans les principales localités romandes comportent un code Twint qui permet de faire des dons spontanés de 5 ou 10 francs.

Photo: Une des affiches de la campagne © CSP

«Le renouvellement de nos donateurs est essentiel. Nous avons actuellement un socle de personnes très attachées aux activités des CSP âgées de plus 50 ans. Il s’agit de toucher un nouveau public plus jeune», explique Alain Bolle, président de l’association suisse des Centres sociaux protestants (CSP) et directeur du CSP Genève. Mardi 20 mars à Lausanne, les quatre CSP romands ont présenté leur nouvelle campagne intitulée «Renoncer aux soins faute de moyens?» devant la presse. L’objectif est double: militer pour une simplification du système de soins en soutenant l’initiative fédérale «Pour des primes plus justes», mais aussi informer le public qu’il existe des structures d’aide qui peuvent apporter soutien et conseils face aux problèmes financiers liés aux soins médicaux.

Au-delà de ces deux aspects, l’opération vise la recherche de fonds: l’aide gratuite proposée par les CSP repose majoritairement sur la solidarité de la population. Pour la première fois cette année, les affiches emblématiques de la campagne, disposées dans les principales localités des cantons de Neuchâtel, Berne, Vaud, du Jura bernois et de la ville de Bienne comporteront un code Twint permettant de verser 5 ou 10 francs. Ce système de paiement offrira aux passants la possibilité de faire un don via leur smartphone ou tablette grâce à l’application Twint.

«Nous utilisons désormais des moyens plus d’actualité pour trouver des fonds. Avec cette application nous ciblons les jeunes de moins de quarante ans», précise Bastienne Joerchel, la directrice du CSP Vaud. «Beaucoup de nos donateurs sont des personnes qui ont été aidées un jour ou l’autre par le CSP. Je pense qu’un jeune qui a été soutenu par nos services peut se reconnaître dans les situations évoquées sur les visuels de la campagne».