L’Eglise protestante de Genève appelle aux dons

L’Eglise protestante de Genève appelle aux dons

Pour sa campagne d’été, l’Eglise protestante de Genève propose des activités et des réflexions autour du cheminement dans la vie
Largement indépendante, cette Eglise fonctionne uniquement grâce aux dons.

«Les campagnes sont extrêmement importantes pour l’Eglise protestante de Genève (EPG), car on ne vit que des dons. Les salaires des pasteurs et des diacres sont versés par la caisse centrale de l’Eglise et non pas par les paroisses», explique Pauline Cressier, chargée de communication à l’EPG. Cinq fois par année, cette Eglise fait appel aux dons. «Notre campagne d’été touche un large public, nous envoyons des dépliants à environ 35'000 foyers. Nous y présentons le travail de l’EPG, tout en proposant des activités ludiques pour les enfants, en lien avec les vacances».

La campagne d’été 2016 qui s’articule autour de la thématique «Partez sur les chemins de traverse» présente plusieurs particularités: non seulement elle s’articule avec un site internet créé pour l’occasion, mais elle est portée par les souvenirs du pasteur Philippe Reymond qui prendra sa retraite le 1er août prochain. «Cette campagne aborde les différentes étapes de la vie à partir d’un texte biblique. J’ai choisi le psaume 25, car j’ai une affection toute particulière pour les psaumes et celui-ci s’intéresse à la question du chemin qui renvoie à un parcours imprévisible, bucolique. Le chemin nous emmène à l’improviste», explique Philippe Reymond qui a travaillé dans les paroisses, mais aussi en tant qu’aumônier dans les écoles, les prisons et les hôpitaux psychiatriques.

Sur le chemin de la vie

Le site propose des informations et des activités par tranches d’âge: un petit catéchisme pour les enfants avec des jeux et des bricolages, des informations sur le mariage et la vie de couple ainsi que des réflexions sur le sens de la vie. «Le cheminement est quelque chose en mouvement, ce n’est pas un concept, mais un thème poétique qui se retrouve partout et parle à l’imaginaire de chacun. J’aime la notion de se laisser dérouter, de laisser de la place à l’inattendu», ajoute le pasteur.

«Pour l’été, nous avons choisi une thématique plus méditative», souligne Pauline Cressier qui précise que le taux de retour à cette période n’est pas très élevé. «Nous utilisons cette campagne surtout pour communiquer. Par rapport aux années précédentes, nous nous attendons à recevoir environ 350'000 francs de dons».