Première femme évêque à la Chambre des Lords britannique

Première femme évêque à la Chambre des Lords britannique

Pour la première fois, une femme fait partie des 26 évêques anglicans qui siègent à la chambre haute du Royaume-Uni
— Anglican Communion (@ACOffice) 26 Octobre 2015

Pour la première fois, une femme fait partie des 26 évêques anglicans qui siègent à la chambre haute du Royaume-Uni

Londres (EPD/Protestinter). Pour la première fois, une femme évêque a occupé, la semaine passée, un siège à la Chambre des Lords. Rachel Treweek, évêque du diocèse de Gloucester, est désormais membre de la Chambre des Lords, devenant ainsi la première femme évêque de l’histoire de la Chambre haute. Elle fait partie des 26 évêques choisis traditionnellement pour siéger parmi les 800 membres de la Chambre des Lords.

Au préalable, l’évêque avait retourné des documents officiels pour sa nomination, selon lesquels, comme il est habituel pour les évêques, on l’appellerait «Vénérable Père». Dans la version qu’elle a retournée, elle a indiqué qu’on l’appellerait tout simplement «Madame l’Evêque».

Dans une interview, Rachel Treweek a déclaré que Dieu n’était ni homme ni femme, et qu’elle contestait l’affirmation selon laquelle Dieu serait de fait masculin. Elle a critiqué le manque de diversité à l’intérieur de l’Eglise d’Angleterre et demandé que plus de personnes de couleurs de peau différentes et d’origines sociales différentes puissent prendre des responsabilités dans l’Eglise. Agée aujourd’hui de 52 ans, elle a, avant son ordination en tant qu’évêque, travaillé comme pasteur dans les communautés les plus pauvres de Grande-Bretagne.

En septembre, avec plus de 80 autres évêques, Rachel Treweek a signé une lettre adressée au Premier ministre David Cameron. Les religieux demandent dans cette lettre que la Grande-Bretagne laisse entrer plus de réfugiés que ce qui a été planifié. La Grande-Bretagne s’est engagée jusque là à accueillir 20'000 réfugiés, en provenance des camps des pays voisins de la Syrie, sur une période de 5 ans. Mais la Grande-Bretagne refuse toujours d’accueillir des réfugiés qui se trouvent déjà sur le territoire européen.